Gestion
Nouvelles et évènements

L’UQAT renouvelle sa collaboration avec le Groenland pour renforcer le partage des connaissances

4 novembre 2025

Actualité

L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) renouvelle son entente de collaboration avec Ilisimatusarfik – Université du Groenland. Initiée en 2020, cette entente vise à renforcer les échanges et à multiplier les projets communs entre les deux établissements. Ce renouvellement met particulièrement en valeur les perspectives et les savoirs autochtones en enseignement et en recherche, et s’inscrit dans une relation fondée sur le dialogue, le partage et la confiance.

La signature officielle du renouvellement a eu lieu le 28 octobre dernier, à Nuuk, au Groenland. Étaient présents sur place la rectrice de Ilisimatusarfik, Gitte Adler Reimer, le directeur des relations internationales, Per Arnfjord ainsi que  Suzy Basile, professeure à l’UQAT. Assistaient à l’évènement à distance le recteur de l’UQAT, Vincent Rousson, le vice-recteur à la recherche et à la création, Louis Imbeau, et le conseiller en développement international, Guillaume Tremblay-Bergeron.

Des activités de partage et d’échanges avec les partenaires
Une première activité s’est tenue en 2023 dans le cadre de cette entente de collaboration. À cette occasion, une délégation de l’École d’études autochtones de l’UQAT s’est rendue à Nuuk pour participer à un séminaire portant sur les enjeux vécus par les femmes autochtones au Canada et au Groenland. Les membres de la délégation y ont présenté certains résultats de leurs travaux de recherche, favorisant ainsi le partage d’expériences et de perspectives entre les deux milieux.

Cette année, c’est dans le cadre du Polar Law Symposium, tenu à Nuuk du 22 au 24 octobre, qu’une équipe de l’École d’études autochtones de l’UQAT s’est rendue au Groenland. Profitant de ce séjour axé sur le partage des connaissances, la professeure Suzy Basile a également animé un séminaire consacré à la recherche autochtone au Canada. Les membres du corps professoral de l’UQAT présents sur place étaient Sébastien Brodeur-Girard,  qui a abordé la législation sur les langues autochtones, Francis Lévesque, qui a présenté l’École d’études autochtones et Ioana Radu, qui a traité du rôle des initiatives communautaires dans la gouvernance du système de santé. Ils étaient accompagnés de Laurie Paquin, doctorante, qui a présenté une communication sur l’exploitation des ressources et les droits des Autochtones au Groenland. Une équipe de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), composée de Magalie Quintal-Marineau, professeure associée, et de Lydia Risi, doctorante ainsi qu’une chercheuse de l’Inuit Nunangat University, Natasha McDonald, ont également pris part à l’évènement et présenté des conférences lors du séminaire. Au cours de leur séjour, diverses rencontres ont été organisées avec des scientifiques et des étudiantes et étudiants d’Ilisimatusarfik ainsi qu’une rencontre avec une représentante de l’ambassade du Canada au Danemark.

Cette collaboration avec Ilisimatusarfik a également permis à d’autres équipes de poursuivre les échanges. En avril 2024, onze enseignantes inscrites aux programmes d’éducation en milieu nordique de l’Unité de recherche, de formation et de développement en éducation en milieu autochtone de l’UQAT ont pris part à un stage d’observation à Nuuk, axé sur les pratiques pédagogiques en contexte nordique. Ce séjour de mobilité académique a été encadré par la professeure Véronique Paul.

Une culture de collaboration bien établie
Depuis ses débuts, il y a plus de 40 ans, l’UQAT entretient une véritable culture de collaboration, portée par une volonté d’œuvrer dans un climat de confiance, d’appui et de partage des savoirs et des expertises. Aujourd’hui, l’Université compte près de 200 ententes actives avec 23 pays à travers le monde, dont le Groenland.

Cette collaboration particulière avec Ilisimatusarfik s’inscrit dans une histoire de longue date initiée par la professeure Suzy Basile. Il y a déjà plus de 25 ans, dans le cadre de ses travaux de maîtrise en anthropologie, elle avait amorcé des liens avec l’Université du Groenland, jetant ainsi les bases de relations de recherche qui se sont maintenues et enrichies au fil du temps. L’histoire se poursuit!

Partager sur facebook