Le lieu extérieur d’enseignement, de partage et de réconciliation Tesabidan est un espace de rassemblement unique pour la communauté universitaire ainsi que pour tous les partenaires du territoire souhaitant vivre une expérience pédagogique ou culturelle en plein air.
Carrefour de rencontre où la communauté universitaire peut tisser des liens et rompre l’isolement, Tesabidan se veut ouvert et accessible. Il s’agit d’un espace commun destiné à la transmission des savoirs, au dialogue et au rapprochement entre les cultures. La tenue de cérémonies ou d’enseignements traditionnels dans ce lieu permet notamment de favoriser les échanges entre les peuples, tout en valorisant les pratiques culturelles traditionnelles et modernes des nations autochtones. Tesabidan permet également de faire vivre des expériences riches de sens à la population de Val-d’Or et des territoires avoisinants.
D’un point de vue pédagogique, ce lieu culturel vise à favoriser l’implantation de meilleures pratiques grâce à des approches plus pertinentes. Tesabidan encourage également l’arrimage du traditionnel et du moderne dans la transmission des connaissances et des savoirs.
En anicinabemowin, le mot tesabidan peut se traduire par l’expression « assoyons-nous ». Lors du processus de consultation pour nommer le lieu, les partenaires autochtones ont mentionné que cette formulation pouvait aussi signifier de prendre le temps d’apprendre et se déposer. Ce nom évoque bien la vocation d’enseignement, de partage et de réconciliation du lieu.
Vous souhaitez organiserun évènement, un cours ou une activité dans le lieu Tesabidan? Vous pouvez adresser votre demande à l’adresse courriel suivante : locauxvd@uqat.ca.
L’œuvre permanente « Ushkuai utei » ou « Coeur de bouleau » de l’artiste innue Carole Bérubé-Therrien a été inauguré sur le site de Tesabidan en juin 2025. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du projet de médiation artistique MADAMIKANA, piloté par l’organisme Minwashin.
« Mon œuvre représente le temps et tout ce qui nous construit. L’écorce décolle graduellement de l’arbre, permettant de voir à l’intérieur les fenêtres du passé, les archives qui nous composent. Les dessins tracés sont des moments de transmission, des souvenirs du territoire anicinabe »