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Dévoilement d’une œuvre d’art autochtone au campus de l’UQAT à Val-d’Or

20 juin 2025

Actualité

Le 19 juin dernier a eu lieu le dévoilement officiel de l’œuvre permanente « Ushkuai utei » ou « Coeur de bouleau » de l’artiste innue Carole Bérubé-Therrien au campus de Val-d’Or. Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du projet de médiation artistique MADAMIKANA, piloté par l’organisme Minwashin.

L’œuvre est exposée sur le site du lieu extérieur Tesabidan de l’UQAT dédié à l’enseignement, au partage et à la réconciliation. Inauguré il y a près d’un an, le lieu Tesabidan a été pensé comme un espace de rencontre et de dialogue. L’installation de cette œuvre est en harmonie avec la mission du lieu, la vision de l’Université et le principe de reconnaissance territoriale, qui appelle à poser des actions concrètes pour soutenir la pleine affirmation des Premiers Peuples.

« L’art permet de rendre visibles les cultures et les voix autochtones, et c’est un privilège de symboliser cet engagement en faisant rayonner l’œuvre de l’artiste Carole Bérubé-Therrien auprès de la communauté de Val-d’Or. Vous pouvez compter sur l’UQAT pour honorer cette création artistique qui, au-delà d’enjoliver un espace commun, saura assurément susciter des réflexions et des discussions auprès de notre communauté », souligne Jason Yergeau, directeur du campus de Val-d’Or.

« Mon œuvre représente le temps et tout ce qui nous construit. L’écorce décolle graduellement de l’arbre, permettant de voir à l’intérieur les fenêtres du passé, les archives qui nous composent. Les dessins tracés sont des moments de transmission, des souvenirs du territoire anicinabe », précise Carole Bérubé-Therrien à propos de son œuvre. 

À propos de MADAMIKANA
MADAMIKANA, mot anicinabe signifiant « la croisée de chemins », évoque ces lieux symboliques où se rencontrent l’histoire, le territoire, l’art et les peuples. Porté par l’organisme culturel Minwashin, ce projet de médiation artistique célèbre la présence millénaire des Anicinabek sur le territoire à travers la création et l’installation de six œuvres d’art public. Chaque œuvre, inspirée d’archives anicinabe et de récits d’aînés, devient une trace tangible de mémoire vivante, une marque de reconnaissance du territoire, et une invitation au dialogue entre les peuples.

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