L’École nationale d’administration publique (ENAP), l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) soulignaient vendredi dernier la réussite de 21 étudiants et étudiantes des programmes de gestion publique en contexte autochtone. Ces derniers proviennent de partout sur le territoire et sont issus de plusieurs Premières Nations, telles que la Nation Innue, la Nation Huronne-Wendat, la Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, la Nation Atikamekw Nehirowisiwok et la Nation algonquine Anishinabeg.
À ce jour, près de 60 attestations de microprogrammes et de programmes courts ont été attribuées. Ces programmes conjoints ont également permis à une douzaine de ces étudiants et étudiantes d’obtenir un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) et de poursuivre vers l’obtention d’une maîtrise en administration publique, profil gestionnaire de l’ENAP.
Idéalisés et co-développés avec le Conseil en Éducation des Premières Nations (CEPN), ces programmes impliquant l’UQAC, l’ENAP et l’UQAT sont offerts depuis 2018 à des personnes autochtones et allochtones au service d’organisations autochtones et des gouvernements de Premières Nations.
CITATION APNQL
« Aujourd'hui, nous avons célébré non seulement la réussite académique de ces étudiants et étudiantes, mais aussi une étape significative vers l'autodétermination de nos nations. Ces programmes, conçus en partenariat avec nos institutions, montrent que lorsque nous unissons nos forces, nous pouvons créer des opportunités incroyables pour nos communautés. Je suis immensément fier de ces diplômés qui porteront avec eux les compétences et les connaissances nécessaires pour transformer positivement nos gouvernements et nos organisations. Leur succès témoigne de notre résilience et de notre détermination à forger un avenir meilleur pour les générations futures. »
Ghislain Picard, Chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador
CITATION SRPNI
« Fierté ! Voilà le mot qui me vient en tête. Grâce à ce programme, tous les diplômés deviennent des ambassadeurs pour leur communauté. Alors que nous savons que le défi de gouvernance est immense, je suis convaincu qu’en incluant vos cultures dans vos défis de gestion, vous pourrez aller plus loin. J’ai espoir que d’ici quelques années, les étudiants autochtones occuperont une place importante dans les institutions d’Enseignement supérieur. Bravo à vous tous! »
Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit
CITATION ÉTUDIANTE
« Je suis heureuse d’avoir complété ce programme de formation qui comprend bien la dynamique et la spécificité des organisations autochtones. Au cours de mon cheminement, en plus des contenus offerts dans le programme, le partage des expériences avec les autres étudiants et étudiantes à enrichi mes apprentissages. Je suis persuadée que ces nouvelles connaissances seront désormais un atout au bénéfice de ma communauté et dans mon développement personnel. »
Lise Kistabish, directrice formation, emploi et développement social, Conseil de la Première Nation Abitibiwinni
Les trois partenaires du Réseau de l’Université du Québec sont fiers de pouvoir contribuer positivement à l’autodétermination des gouvernements de Premières Nations et continueront leurs efforts en ce sens. Récemment, l’ensemble des cours a d’ailleurs fait l’objet d’une révision complète. Les parcours répondent ainsi mieux aux besoins du milieu professionnel des gestionnaires œuvrant dans les organisations de gestion des Premières Nations. Les cours offrent désormais aux étudiants et étudiantes un contexte d’apprentissage qui répond aux défis de gestion et de gouvernance qu’ils relèvent dans leurs différents milieux.
Pour en apprendre davantage sur ces programmes vous pouvez consulter le site suivant :
Centre des Premières Nations Nikanite (uqac.ca)
École d'études autochtones | UQAT
École nationale d'administration publique > Gestion publique en contexte autochtone
Pour information :
Marie-Eve Lacombe
Conseillère en communication
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue