La sécurité des travailleuses et des travailleurs dans les mines souterraines est un enjeu crucial auquel nous devons trouver des solutions à la fois fiable et durable. Ameen Shehata Taha Abdelrahman, qui termine un doctorat en ingénierie à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, en extension avec l’Université du Québec à Chicoutimi, a réalisé ses travaux de recherche sur les technologies de communication sans fil dans l'environnement minier. Sa thèse, intitulée « Preparation and Characterization Flexible Fluidic and stretchable composite Antenna and their Application », a été soutenue le 12 septembre dernier sous la direction de Fouad Erchiqui et sous la codirection de Mourad Nedil, professeurs à l’École de génie de l’UQAT.
La surveillance des travailleuses et travailleurs ainsi que des équipements dans les mines souterraines doit impérativement être effectuée en continu afin d’éviter des situations difficiles, voire catastrophiques. Le projet de recherche du doctorant Ameen Shehata Taha Abdelrahman visait à améliorer les antennes conventionnelles pour développer une nouvelle génération d’antennes fluidiques flexibles basées sur des nanocomposites. L’utilisation de ces derniers permet d’améliorer l’efficacité des antennes en offrant de nombreux avantages, telle une meilleure conductivité et flexibilité, tout en étant précis et rentable sur le plan économique. En outre, elles sont très efficaces à une fréquence radio de 2 GHz, ce qui est utile pour le secteur de l'exploitation minière souterraine.