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Dans le cadre de son doctorat en sciences de l'environnement à l'Institut de recherche sur les forêts de l'UQAT, Xiangbo Yin s'est penché sur les effets hors site des mines sur la diversité végétale. Dans le but d'améliorer la compréhension de ces effets et de déterminer l'empreinte spatiale des mines sur le territoire, il a notamment étudié les plantes du sous-bois ainsi que l'ADN microbien de la phyllosphère d'une espèce typique de mousse dans des paysages en mosaïque d'un kilomètre contenant quatre types d'écosystèmes (conifères, feuillus, forêts mixtes et écosystèmes à canopée ouverte) autour de six sites miniers à différents stades d'exploitation.
La thèse de Monsieur Yin, intitulée « Déterminer les effets hors site des mines et leur empreinte en utilisant la végétation et la phyllosphère : intégration du type d'écosystème », avait pour objectif d'évaluer l'impact potentiel de l'augmentation des activités minières pour les services écosystémiques, et ce, au-delà des zones directement perturbées. Les résultats ont confirmé la présence d'effets hors mine, donc sur des paysages hors site, plus précisément sur la diversité et la composition des plantes vasculaires, les bryophytes ainsi que la phyllosphère. Les effets varient selon le stade d'exploitation des mines et du type d'écosystème. Les plantes du sous-étage des forêts à feuilles caduques et mixtes ont été plus affectées par les effets hors site que celles des forêts de conifères. La diversité dans le sous-étage a été plus touchée à proximité des sites miniers en exploitation que des sites non exploités. Les effets hors site les plus importants se sont produits à une distance de 0,2 km des sites miniers, plus particulièrement près des mines en exploitation. M. Yin a ainsi démontré que les effets hors site des mines doivent être pris en compte dans les évaluations écologiques afin de préserver la biodiversité et les services écosystémiques de la forêt boréale. Il est donc recommandé d'ériger une zone tampon autour des mines pour prendre en compte les effets hors sites potentiels.
C'est sous la direction de Nicole Fenton, professeure et directrice à l'Institut de recherche sur les forêts (IRF) et titulaire de la Chaire industrielle CRSNG-UQAT sur la biodiversité en contexte minier, et sous la codirection de Christine Martineau, chercheure scientifique à Ressources naturelles Canada, que Xiangbo Yin a soutenu sa thèse le 27 septembre dernier.