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Un outil pour faciliter la planification écologique des développements d’Eeyou Istchee Baie James

1 février 2022

Actualité

Nicole Fenton

La professeure et codirectrice de l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) en collaboration avec le professeur à l’IRF Osvaldo Valeria et le directeur de l’École d’études autochtones de l’UQAT, Hugo Asselin, travaille actuellement à outiller les industriels, les gouvernements ainsi que les communautés autochtones afin que le territoire Eeyou Istchee Baie James se développe de façon durable et dans le respect de ses écosystèmes.

En effet, la titulaire de la Chaire industrielle CRSNG-UQAT sur la biodiversité en contexte minier vient d’obtenir 108 000 $ de l’enveloppe d’opportunité de la Société du Plan Nord (SPN) pour réaliser le projet « Développer un outil de planification écologique pour les tourbières d'Eeyou Istchee Baie James ».

L’outil en question permettra de visualiser l’importance relative des tourbières de ce vaste territoire nordique selon différents facteurs, notamment la biodiversité, les utilisations possibles et les préoccupations de Premières Nations concernées. Il faut savoir que les tourbières constituent un des plus importants écosystèmes du territoire Eeyou Istchee Baie James non seulement en termes de superficie, mais également en ce qui concerne les contraintes pour le développement. Bien que les projets industriels soient de plus en plus nombreux dans cette partie du Québec, les données qui permettraient de prévoir les impacts de chacun de ces projets sur les différents écosystèmes sont très limitées.

Le nouvel outil de planification qui sera construit en grande partie avec des données récoltées dans le cadre des travaux de la Chaire de la professeure Fenton devrait pouvoir être déployé en 2023. Grâce à lui, il sera possible d’accorder un niveau de priorité et une valeur aux milieux les plus riches en termes de biodiversité et les plus importants pour les communautés. Cette base de données, accessible à tous par le biais d’une plateforme web, favorisera aussi un accès équitable au territoire. Le coût total du projet de recherche atteint 382 000 dollars.

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