La professeure Aline Niyubahwe, directrice de la maîtrise en éducation à l'Unité d'enseignement et de recherche (UER) en sciences de l'éducation de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), fait partie des cinq membres appelés à se pencher sur la reconnaissance de la liberté académique au Québec. En effet, la composition du nouveau Comité d'experts formé par le gouvernement provincial dans la foulée de différentes situations récentes ayant mis en cause la liberté académique dans des universités québécoises a été annoncée plus tôt cette semaine hier par la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann.
Le Comité sera présidé par le vice-recteur aux partenariats et secrétaire général de l'Université du Québec à Chicoutimi, Alexandre Cloutier. Les autres membres sont Yves Gingras, professeur titulaire au Département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal, directeur scientifique de l'Observatoire des sciences et des technologies et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire et sociologie des sciences, Chantal Pouliot, professeure titulaire au Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage de l'Université Laval ainsi qu'une étudiante ou un étudiant dont l'identité sera annoncée ultérieurement.
La professeure Niyubahwa et ses collègues du Comité ont pour mandat de dresser un état des situations récentes rapportées dans les médias et ayant suscité des débats importants. Le Comité d'expert mènera ensuite une consultation afin de définir la liberté académique, de poser un diagnostic pour, ultimement, formuler des recommandations au gouvernement du Québec. Il pourrait, par exemple, proposer des mécanismes et des outils à mettre en place dans les universités afin d'appliquer les dispositions relatives à la liberté universitaire.
Selon l'Association des universités et collèges du Canada (AUCC), la liberté académique consiste en la liberté d'enseigner et de s'adonner à la recherche au sein du milieu universitaire. Indissociable