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Les Dîners-conférences autochtones sont des rendez-vous mensuels pour tous ceux et celles qui souhaitent en apprendre davantage sur divers sujets d’actualité reliés aux enjeux autochtones.
Ces conférences, organisées par l’École d’études autochtones, sont accessibles à l’ensemble de la population sur le Web ainsi qu’au campus de l’UQAT à Val-d’Or. Ainsi, il est possible pour tous les membres de la communauté de participer aux évènements à distance.
Depuis 2003, de nombreux conférenciers et conférencières de renom ont abordé différentes thématiques, permettant aux participants et aux participantes d’enrichir leur réflexion sur les enjeux et les dossiers autochtones au Québec, au Canada et à l’échelle internationale.
Les conférences sont offertes majoritairement en français, mais une fois par trimestre, l'UQAT propose une conférence en anglais.
À venir
26 janvier 2023 | 12 h à 13 h
Conférencières : Chléo Pelletier, diplômée de l’UQAT à la maîtrise en études autochtones et Ninan Neashish, coordonnatrice locale de l’entreprise Osekwan minic de la communauté Atikamekw de Wemotaci
22 février 2023 | 12 h à 13 h
Conférencière : Eruoma Awashish, artiste Atikamekw Nehirowisiw
Résumé de la conférence : À venir
Biographie : Eruoma Awashish est de la nation Atikamekw Nehirowisiw et a grandi dans la communauté d’Opitciwan. C’est une mère et une artiste engagée. Son atelier se trouve dans la communauté innue de Mashteuiatsh. Elle est détentrice d’un baccalauréat interdisciplinaire en art de l’Université du Québec à Chicoutimi. Sa démarche artistique est empreinte de spiritualité et vise à créer des espaces de dialogues pour favoriser une meilleure compréhension des cultures des Premières Nations. La décolonisation du sacré est au cœur de sa pratique.16 mars 2023 | 12 h à 13 h
Conférencière et conférencier : Hélène Ferrarini, journaliste et autrice du livre « Allons enfants de la Guyane » et Alexis Tiouka, juriste amérindien de Guyane et ancien pensionnaire
Résumé de la conférence : Des années 1930 à aujourd'hui, des enfants amérindiens de Guyane ont été placés dans des "homes indiens", des pensionnats catholiques financés par l'État français à des fins d'assimilation forcée et d'évangélisation. Cette histoire méconnue sort aujourd'hui de l'ombre avec la sortie en septembre 2022 du livre Allons enfants de la Guyane. Éduquer, évangéliser et coloniser les Amérindiens dans la République. Pour la première fois, cet ouvrage documente ces pensionnats autochtones à la française, en s'appuyant sur des archives et des témoignages. Alexis Tiouka, ancien pensionnaire du home de Mana et auteur de la préface du livre, discutera avec Hélène Ferrarini, journaliste ayant mené cette enquête.
Biographies : Hélène Ferrarini est journaliste indépendante, diplômée en Histoire. Elle travaille pour Le Monde diplomatique, La Revue dessinée, Guyaweb/Mediapart... Elle travaille depuis dix ans sur la Guyane et plus largement le plateau des Guyanes, où elle porte une attention particulière aux questions historiques et coloniales. En 2017, elle co-écrit avec Alexis Tiouka le livre d'entretien Petit Guerrier pour la paix : les luttes amérindiennes racontées à la jeunesse. En 2022, elle publie Allons enfants de la Guyane. Éduquer, évangéliser et coloniser les Amérindiens dans la République.
Alexis Tiouka est membre du peuple kali'na, originaire d’Awala-Yalimapo, le berceau du mouvement autochtone guyanais. Juriste expert et spécialiste sur les Droits humains et Droits des peuples autochtones, il a représenté les Amérindiens de Guyane française à l’ONU lors des négociations sur la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones de 1995 à 2007. Il est membre du Groupe d’experts et juristes en droits humains et droits autochtones, doté du Statut consultatif auprès de l’ECOSOC (Conseil Economique et Social) de l’ONU. En 2017, il signe Petit Guerrier pour la paix : les luttes amérindiennes racontées à la jeunesse, un livre d'entretien en collaboration avec Hélène Ferrarini. Il milite aujourd'hui pour la restitution des terres aux Autochtones et l'ouverture d'une commission vérité et réconciliation sur les "homes indiens" de Guyane.
30 mars 2023 | 12 h à 13 h
Conférencier : Gonzalo Bustamente Rivera, professeur assistant, Universidad de La Frontera, Chili
Parmi les conséquences, on retrouve les conflits environnementaux, la criminalisation des leaders autochtones, l'assassinat d’Autochtones défenseurs des territoires, la perte des terres et les conflits sociaux dans les communautés autochtones. Afin de faire face à cet "extractivisme", les peuples autochtones déploient des stratégies à plusieurs échelles afin de défendre leurs droits, soit au sein des organismes des Nations-Unies, des tribunaux des droits de la personne ou des structures étatiques des pays concernés. Présentement, on peut reconnaitre que dans la plupart des pays de l’Amérique latine, les peuples autochtones sont des acteurs incontournables de la vie politique locale, régionale et nationale.
20 avril 2023 | 12 h à 13 h
Conférencière : Rebecca Bourgeois, Ph.D. Candidate and Vanier Scholar in the Department of Anthropology at the University of Alberta
Résumé de la conférence : In an era of reconciliation, museums and other collecting institutions are forced to confront their origins while Indigenous communities call for the return of their cultural belongings. The situation that we find ourselves in today is often a clash of understanding, systemic barriers, and values that effects the health and wellbeing of Indigenous communities. Rebecca Bourgeois is a Ph.D. Candidate and Vanier Scholar in the Department of Anthropology at the University of Alberta. Of Acadian and Ukrainian descent, she grew up in Ottawa, but her family is from New Brunswick. Her doctoral research focuses on re-centering, re-animating, and repatriating of archives and collections. This collaborative and community-driven research is conducted in partnership with the Tłı̨chǫ Government, which represent four Tłı̨chǫ communities in Treaty 11 territory. Her work seeks to re-imagine cultural heritage management systems according to Tłı̨chǫ understandings of care, stewardship, and preservation. This includes redefining concepts that underly museum and archival practices from an Indigenous perspective, rather than inserting Indigenous content into existing systems. Her presentation will introduce the situational landscape or repatriation in Canada and highlight the ongoing work of the Tłı̨chǫ in the process of affirming their rights to care for their cultural belongings under an expanded understanding of repatriation as more than the physical exchange of objects.
8 décembre 2022 | 12 h à 13 h
*Avec traduction simultanée
Conférencières : Suzy Basile, professeure à l’École d’études autochtones de l’UQAT et Patricia Bouchard, doctorante à l’École d’études autochtones de l’UQAT
Résumé de la conférence : Pour plusieurs, la stérilisation imposée est une réalité méconnue et incompréhensible en raison du degré de violence que ce geste implique. Toutefois, encore aujourd’hui, des femmes autochtones subissent d’importantes violations de leurs droits dans un contexte de soins en gynécologie et obstétrique. Les témoignages qui émanent de cette recherche, aussi sensibles et bouleversants soient-ils, viennent affirmer la nécessité d’aborder ce sujet de front. Cette recherche vise à pallier le manque de données sur la stérilisation imposée de femmes des Premières Nations et Inuit et à brosser le portrait de cette réalité au Québec. La collecte de donnée, réalisée entre mai 2021 et janvier 2022, a permis de recueillir 35 témoignages de personnes issues de cinq nations ou peuples. Force est de constater que l’analyse des témoignages recueillis dans le cadre de la présente recherche, juxtaposée aux conclusions de récents travaux de recherche menés sur les enjeux auxquels font face les Premières Nations et les Inuit dans les services publics au Québec, converge vers un constat clair, soit la présence de racisme systémique.