Les objectifs généraux et spécifiques du colloque sont :
Veuillez noter que la programmation est en élaboration et que l’horaire est présenté sous réserve de modifications.
Programmation |
||
---|---|---|
Mardi 11 mai9 h 30 à 10 h Mot de bienvenue du comité organisateur Animation du colloque : Maude Chalvin 10 h à 11 h 30 CONFÉRENCE D'OUVERTURELE CONTRÔLE COERCITIF : UNE AVENUE PROMETTEUSE POUR L’INTERVENTION DANS LES SITUATIONS DE VIOLENCE CONJUGALE?Par Isabelle Coté, Ph. D., professeure en service social à l’Université Laurentienne et Simon Lapierre, Ph. D., professeur titulaire à l’École de service social de l’Université d’Ottawa 11 h 30 à 13 h Dîner 13 h à 14 h 30 - BLOC 1 AXE LÉGISLATIF : ENJEUX, DÉFIS ET PISTES DE SOLUTIONSCommunication 1 Pause 15 h à 17 h - BLOC 2 DES PRATIQUES DE CONCERTATION ET COLLABORATION |
Mercredi 12 mai10 h à 11 h 30 - BLOC 3 LA VIOLENCE CONJUGALE ET FAMILIALE : LES HOMMES ET LES JEUNESCommunication 9 Dîner 13 h à 14 h 30 - BLOC 4 PRATIQUES DE PRÉVENTION DU RISQUE HOMICIDAIRE EN VIOLENCE CONJUGALECommunication 13 Pause 15 h à 17 h - BLOC 5 QUELQUES PROJETS NOVATEURSCommunication 14 Communication 16 Souper 19 h à 20 h 30 — Présentation du documentaire En quête de protection |
Jeudi 13 mai10 h à 11 h 30 - BLOC 6 LES VECTEURS D’INTENSIFICATION DE LA VIOLENCE CONJUGALE : LA PÉRIODE PRÉNATALE ET POST-SÉPARATION11 h 30 à 13 hDîner 13 h à 14 h — Survivre à la violence conjugale Une survivante de la violence conjugale livre son témoignage. 14 h à 14 h 30 — Mot de clôture du Colloque |
Les participantes et les participants doivent s’inscrire afin de recevoir les informations de connexion ainsi que la documentation liée à l’évènement.
Date limite : 3 mai 2021 (16 h)
Passionnée d’éducation populaire et de gouvernance horizontale, elle offre des services de facilitation, de formation et de médiation en contexte organisationnel dans le but de renforcer l’action collective par la collaboration entre ses membres. Son parcours est jalonné d’emplois de formatrice et de coordonnatrice pour l’action communautaire autonome et d’études en développement économique communautaire, en prévention ainsi qu’en règlement des différends.
Simon Lapierre, Ph. D., est professeur titulaire à l’École de service social de l’Université d’Ottawa. Ses travaux de recherche s’intéressent à la violence conjugale, l’exposition des enfants à la violence conjugale, l’intervention auprès des femmes et des enfants vivant dans un contexte de violence conjugale et sexuelle. De plus, M. Lapierre est un des membres fondateurs du Collectif de recherche féministe anti-violence (FemAnVi).
Louise Riendeau est coresponsable des dossiers politiques pour le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.
Cette présentation exposera en fonction d’une ligne du temps, les divers changements législatifs qui ont permis les avancées faites par les femmes depuis quelque 60 ans. Elle tracera un portrait des services destinés aux femmes et à leurs enfants. Elle abordera également les défis de la société québécoise pour réellement permettre aux femmes et aux enfants d’échapper à la violence conjugale. Et elle proposera des pistes pour arriver à l’endiguer.
Michaël Lessard est avocat et doctorant en droit à l’Université de Toronto.
Pour résoudre ce problème, le gouvernement du Québec a déposé, en décembre 2020, le projet de loi n° 84, Loi visant à aider les personnes victimes d’infractions criminelles et à favoriser leur rétablissement. Quel espoir ce projet de loi peut-il offrir aux victimes de violence sexuelle ou conjugale sur le plan de l'admissibilité au régime? Voilà la question à laquelle cette présentation propose de répondre.
Jasmine Forget-Renault est criminologue et chargée d’affaires professionnelles à l’Ordre professionnel des criminologues du Québec.
Normand Brodeur est professeur à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval.
Valérie Roy est professeure à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval.
Valérie Meunier fait partie du Groupe d’aide pour personnes impulsives (GAPI) et à cœur d’homme et du Réseau d’aide aux hommes pour une société sans violence
Geneviève Lessard est professeure titulaire à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval.
Katja Smedslund est chargée de projet pour la Table de concertation en violence conjugale de Montréal.
Sandra Carré Beauchamp et Janie Landry sont agentes à l’intervention au CAVAC de l’Outaouais.
Un travail d’étroite collaboration est fait entre ces organismes lorsque la femme souhaite modifier ou retirer sa plainte afin de s’assurer de la sécurité de cette dernière et afin qu’elle puisse prendre une décision éclairée face à sa situation et comprendre que les services sont disponibles peu importe sa décision.
Un service d’accueil est également offert aux victimes les matins de la Cour par le CAVAC et une intervenante des maisons d’hébergement. Ceci permet un meilleur soutien aux victimes lors d’un moment souvent très difficile. Cela permet également de rappeler aux victimes les services disponibles à tout moment.
Célyne Lalande est professeure en travail social à l’Université du Québec en Outaouais.
Anne-Julie Belleau est co-présentatrice de la communication.
Sylvie Thibault est professeure au département de travail social à l’Université du Québec en Outaouais.
Valérie Roy est professeure à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval.
Frédéric Lavoie est doctorant en service social de l’Université Ottawa et chargé de cours à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
Geneviève Lessard et Valérie Roy sont professeures à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval.
Pamela Alvarez-Lizotte est étudiante au doctorat, auxiliaire de recherche et coordonnatrice du projet.
Annie Dumont est post-doctorante et a été coordonnatrice du projet jusqu’en décembre 2019.
Cathy Allen est directrice de la maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale Alternative pour elles.
Nancy Bouchard est directrice du CAVAC-AT.
François Côté est lieutenant officier des mesures d’urgences de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord du Québec.
Chantal Lessard est directrice générale du CRC ATNQ et du Service d’aide et de traitement en apprentissage social (SATAS)
La Rabaska prévoit la disponibilité de « répondants institutionnels » formés au modèle Rabaska, dans les organisations publiques, communautaires et institutionnelles de notre région. Ces répondants sont une source d’information et d’intervention pour leurs équipes de travail respectives. Les répondants peuvent se référer aux 4 coordonnateurs régionaux qui sont des « experts » en matière d’évaluation du risque d’homicide conjugal/intrafamilial. À l’aide de la grille d’appréciation du risque d’homicide, les répondants institutionnels et ultérieurement les coordonnateurs régionaux, peuvent ainsi déterminer le niveau de risque et offre des stratégies d’intervention. Confrontés à un risque élevé/imminent, les répondants institutionnels communiquent avec les coordonnateurs régionaux qui ont le pouvoir de déterminer s’il s’agit d’une situation qui fera l’objet d’un plan d’intervention concertée (sans levée de confidentialité) ou d’une cellule de crise (levée de la confidentialité).
Le PIC ou la cellule sont des outils de gestion des risques où les coordonnateurs viennent en soutien aux équipes de travail sur le terrain afin de mettre ne place un filet de sécurité pour les personnes impliquées et prévenir l’homicide, les blessures graves et ultimement, prévenir la réapparition des facteurs de risque.
Jean-Martin Deslauriers est professeur à l’École de service social de l’Université d’Ottawa.
Jessica Bastonnais et Jessica Gardner sont de l’École de service social de l’Université d’Ottawa.
Ce type de protocole, constitué d’acteurs locaux (services policiers, maisons d’hébergement pour femmes violentées, ressources pour hommes ayant des comportements violents, Centres d’aide aux victimes d’actes criminels, des services d’intervention en contexte de crise suicidaire et des Centres Jeunesse), permet d’évaluer les risques présents lors des situations. Si une évaluation indique que le risque est imminent et potentiellement létal, une « cellule de crise » est déployée afin d’établir un plan d’intervention concerté entre ces différentes ressources suite à l’analyse d’une situation jugée potentiellement létale, après une évaluation effectuée par des professionnels désignés. Vingt-quatre spécialistes dans leur champ d’activités et membres de ces protocoles furent interrogés. Un haut niveau de satisfaction face à ce partenariat a été documenté.
Le partage de l’expertise des différents acteurs constitue la richesse de ces ententes de collaboration et en assure leur succès. La mise en commun des multiples regards sur la situation, qu’on se place du point de vue des victimes ou des auteurs potentiels, et encore qu’on l’analyse dans une perspective psychosociale, médicale ou judiciaire, assure une meilleure appréciation de celle-ci, et donc la prise de meilleurs moyens d’action. Ainsi, le partage d’informations, l’assouplissement de certaines procédures, la rapidité, la créativité et la souplesse, amènent les acteurs qui ne travaillent pas ensemble au quotidien à s’engager et s’unir pour éviter qu’un homicide soit perpétré.
Karine Messier Newman est coordonnatrice du Carrefour sécurité en violence conjugale.
Carole Girardeau est intervenante communautaire au Carrefour des Femmes du Grand Lachute. Elle est la conceptrice de la communication.
Vanessa Massie est intervenante sociale au Carrefour des Femmes du Grand Lachute.
Cette communication s’adresse aux multiplicateurs et multiplicatrices provenant de tous les secteurs d’activités et de services, qu’ils soient sociaux, communautaires, scolaires, juridiques, politiques et du milieu des affaires.
Nous sommes convaincues que les témoins et l’entourage des victimes doivent être en mesure de savoir dire et agir. Nous proposons une prise de conscience collective de ce pouvoir!
Cette communication est novatrice en ce sens que la violence conjugale n’est pas abordée par le biais des victimes, mais par celui des témoins.
Emmanuelle Turcotte, Ph. D., est agente de planification, programmation et recherche au CISSS des Laurentides.
Mélina Ouellette et Claudia Sanche sont intervenantes jeunesse à La Passe-R-Elle des Hautes-Laurentides.
Anne Olivier est psychoéducatrice.
L’entassement de plusieurs personnes dans la même maison, le manque de logements et d’emplois et les divers problèmes sociaux ne permettent pas de proposer des interventions visant le départ de la maison et la recherche d’un travail.
Par conséquent, des stratégies pour la victime visant la reprise du pouvoir sur sa vie, l’éducation face à sa situation, le travail de l’estime de soi ou l’élaboration d’un plan de protection pour elle et ses enfants constituent des alternatives possibles qui permettent de diminuer les crises de violence familiale et de protéger les femmes et les enfants.
Bien que les services soient moins nombreux au Nord, le travail en petite communauté permet toutefois de déployer des projets créatifs. Ainsi, il sera question des projets qui ont été élaborés afin d’offrir de la prévention de la violence familiale à toute la communauté.
Cet atelier permettra de se familiariser avec les pratiques d’intervention mises en place lors de mon séjour dans le Grand Nord québécois, mais aussi de mieux comprendre le travail des intervenantes inuit dans une maison d’hébergement et la prévention qui peut être faite à un niveau communautaire dans une approche centrée sur les valeurs et la culture de la population inuit.
Sonia Gauthier est professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal.
Célyne Lalande est professeure au Département de travail social de l’Université du Québec en Outaouais.
Cette communication présentera le portrait global de ces pratiques dans le district judiciaire de Montréal. Ces informations sont du domaine public pour la plupart. Elles ont été recueillies lors de rencontres à la TCVCM, en 2016 et 2017, qui consistaient à relever les mesures d’intervention pénales et psychosociales composant le processus sociopénal spécialisé en violence conjugale à Montréal. Ces données ont été mises à jour et complétées par des informations repérées dans la littérature scientifique, sur Internet, ou validées lors de contacts avec des représentants de certains organismes.
À la lumière de cet examen, nous constatons que même si plusieurs des acteurs pénaux et psychosociaux qui interviennent dans ces situations ont reçu de la formation sur cette problématique, la pratique n’est pas toujours spécialisée en violence conjugale, et l’intervention que nous qualifions de sociopénale se réalise surtout auprès des victimes. Celle auprès des enfants et des conjoints aux comportements violents fait quant à elle peu l’objet de mesures sociopénales favorisant une offre rapide de service.
Danielle Leblanc est intervenante à la Maison d’Ariane.
Les femmes victimes de violence conjugale confient être restées avec le conjoint oppresseur pour protéger leurs enfants et ultimement l’avoir quitté pour assurer leur sécurité. Quels sont les impacts de la violence conjugale post-séparation lorsque le système sociojudiciaire peine à reconnaitre cette problématique, à entendre les inquiétudes des victimes et à assurer leur sécurité ? Après avoir effectué toutes les démarches censées leur apporter ainsi qu’à leurs enfants la protection et la pacification de leur existence, elles sont replongées dans l’invisibilité, l’impuissance et parfois même le désespoir (Côté 2004).
La Tournée de diffusion actuellement en cours se veut un levier de sensibilisation et de conscientisation visant l’amorce d’une réflexion collective sur les pratiques favorisant la sécurité des victimes, leur reprise de pouvoir et la préservation de la relation mère-enfants. En outre, elle contribue également à l’amélioration des pratiques en matière d’intervention, d’accompagnement et de défense des droits des femmes et des enfants victimes de violence conjugale.
En sommes, cette conférence s’articule autour du visionnement du documentaire En quête de protection et de la présentation de trajectoires de femmes et d’enfants victimes de violence post-séparation à travers le système sociojudiciaire. Les pistes de solution et pratiques novatrices identifiées dans le cadre de la Tournée de diffusion seront ainsi partagées avec l’ensemble des partenaires sociojudiciaires concernés.
Sylvie Lévesque est professeure au département de sexologie de l’UQAM et chercheuse principale de la recherche.
Carole Boulebsol est coordonnatrice de recherche au département de sexologie de l’UQAM.
Chantal Lavergne est chercheuse à l’Institut universitaire Jeunes en difficulté du CIUSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.
Denyse Côté est professeure titulaire à l’Université du Québec en Outaouais.
Myriam Gagné est coordonnatrice générale du Réseau des femmes des Laurentides (RFL).
Danielle Forest est agente de recherche au Centre de recherche sociale appliquée (CRSA).
Le RFL a confié au Centre de recherche sociale appliquée (CRSA) le mandat de réaliser une recherche exploratoire sur la violence conjugale en situation de postséparation. Pour ce faire, 4 groupes de discussion ont eu lieu en novembre 2019. Le CRSA a alors rencontré 31 femmes ayant vécu une situation de violence conjugale postséparation sur le territoire des Laurentides, et ce, au cours des 5 années ayant précédé la recherche. Cette étude a permis de documenter la réalité ainsi que les besoins de soutien et de services de ces femmes. Les participantes aux entrevues ont été amenées à identifier les aspects favorables et les lacunes dans l’offre de service et de soutien visant à les aider dans leur cheminement vers leur autonomie. Suite à la publication du rapport de recherche au printemps 2021, les pistes d’action et les recommandations qui en découlent feront l’objet d’une vaste concertation entre les partenaires de la région, par la réalisation d’activités de diffusion.