Ajout d’infrastructures de résidence et de laboratoire lourd

Domaines

Le projet

En plus d’offrir une variété de programmes d’études, le campus de l’UQAT à Amos abrite des laboratoires hautement spécialisés et des équipes de recherche dans les domaines de l’hydrogéologie, de la foresterie, de l’écologie aquatique, de la sylviculture et de l’écophysiologie végétale. Ces installations sont situées au 6^e étage du Carrefour du savoir. Or, les travaux de ces laboratoires impliquent la récolte d’importants volumes d’échantillons d’eau, de bois, de feuilles, de systèmes racinaires, de sols et de roches, ainsi que de multiples manipulations subséquentes (découpage, sablage, séchage, déchiquetage, etc.). Ils nécessitent aussi de l’espace pour la manutention des équipements lourds pour la recherche (par exemple : scies, sableuses, foreuse, tiges de forage, pompes, etc.) et pour tester et préparer les équipements à installer sur le terrain. De plus, les étudiantes et les étudiants qui fréquentent le campus pour leurs projets d’études de 2^e et de 3^e cycle proviennent tous de l’extérieur de la MRC d’Abitibi. Or, le campus ne possède présentement aucune infrastructure d’accueil pour héberger ces derniers.

Les laboratoires du 6^e étage, destinés à des manipulations plus minutieuses et propres (analyses optiques, microscopes, analyses d’acides gras, analyses des sucres, etc.), sont incompatibles avec les activités lourdes comme celles liées à l’excavation racinaire (lavage et séchage de boyaux d’arrosage de 400 mètres et plus) ou à la pêche (lavage et séchage de grands filets), pour ne citer que deux exemples. À l’heure actuelle, il n’existe pas d’espace approprié pour ces activités. Elles sont pour le moment réalisées dans les installations du Centre de services scolaire Harricana (CSSH) ou aux résidences privées des professeures et professeurs, ce qui limite les collaborations, mais surtout engendre des pertes de temps, de moyens et de ressources financières précieuses. De plus, l’arrivée de deux nouveaux professeurs en foresterie et d’un agent de recherche en écologie aquatique, la Chaire industrielle CRSNG en sylviculture et production de bois, l’entente de financement pour la recherche en foresterie signée avec la MRC d’Abitibi et la création du GREMA (Groupe de recherche en écologie de la MRC d’Abitibi) vont engendrer une augmentation du volume de recherche et du nombre d’étudiantes et d’étudiants au campus. Cela s’ajoute à la forte croissance enregistrée par le groupe de recherche sur l’eau souterraine, tant au niveau des effectifs étudiants qu’au chapitre des équipements spécialisés, ainsi qu’à l’émergence récente de nouveaux axes de recherche en écologie aquatique pour la première fois à l’UQAT.

Les locaux actuels peinent à contenir cette effervescence tant sur le plan des infrastructures de recherche que sur les besoins de plus en plus criants d’hébergement pour les étudiantes et les étudiants de l’extérieur de la région et de l’international qui prendront part à ces différents projets. Les prévisions montrent que, dans un horizon de 3 ans, les équipes de recherche accueilleront 86 personnes, dont 67 étudiants de 2^e et 3^e cycles et 19 stagiaires, sans compter du personnel professionnel et technique. Il devient donc impératif de trouver rapidement une réponse adaptée pour soutenir cette croissance d’autant plus que, selon les statistiques les plus récentes de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL)¹, Amos vit une crise du logement avec un taux d’inoccupation de 1,1 % de logements locatifs, l’équilibre se situant à 3 %. Cette situation fait augmenter les besoins en matière d’espaces de travail, de manutention, de rangement et d’hébergement. De nouveaux espaces sont aussi nécessaires pour les équipements servant aux laboratoires lourds, incluant l’entretien et le remisage des véhicules (camions, VTT, bateaux) et des équipements à essence (tarière, scie mécanique, moteur hors-bord, pompe à incendie). Aujourd’hui, la croissance continue du campus d’Amos ne peut plus être soutenue par le prêt des espaces de travail du CSSH ou l’entreposage des équipements aux résidences privées des membres de l’équipe. De plus, le taux d’inoccupation des logements locatifs indique clairement que l’offre de logements du territoire est insuffisante pour répondre aux besoins en hébergement du campus.

¹ https://www03.cmhc-schl.gc.ca/hmip-pimh/fr#TableMapChart/2488055/4/Amos+(V)+(Québec)

L'opportunité

• L’ajout d’espaces destinés à la réalisation de travaux de laboratoire lourds s’avère critique pour maintenir le développement et la croissance des équipes de recherche en foresterie, écologie aquatique et hydrogéologie au campus d’Amos.
• La création d’un laboratoire pour travaux lourds permettra à l’UQAT de se positionner stratégiquement dans le contexte du développement de la recherche en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec.
• L’accès à proximité à une résidence pour les étudiantes et étudiants, stagiaires et membres ponctuels des équipes de recherche facilitera le recrutement et les collaborations.
• Ce nouveau point de services sera la porte d’entrée des chercheurs du Québec et de l’international désirant réaliser des travaux de recherche en milieu nordique.

Document téléchargeable

Fiche du projet